Arrival
Publié le 16 Octobre 2015
Notre arrivée s'est faite en plusieurs fois, selon les horaires des avions que chacun avait pu prendre. Ainsi, quand nous deux les profs sommes arrivés à Delhi, on a vite eu l'info que le premier groupe de 4 étudiants était déjà arrivé (vers 9h) à Pilani, alors qu'il nous fallait attendre le deuxième groupe qui devait arriver, lui, vers 12h10. Premier souci: à 12h10, pas d'avion... Attente, mais sans les n°s de portable que nous avions oublié de nous échanger... encore attente, appels à d'autres personnes qui auraient pu avoir les fameux numéros, jusqu'en France au cas où le département de GM avait pu localiser des étudiants qui connaîtraient le portable de nos manquants... Mais enfin, plus de peur que de mal: ils débouchent, sans prévenir, ayant eu un retard à leur escale de Bombay, que nous ne pouvions pas prévoir!
Bref, notre taxi nous emmène, traversant d'abord les zones un peu glauques de constructions verticales, immenses et encore percées, de buildings à n'en plus finir en bordure de Delhi, et nous enfonçant ensuite dans la jungle des villages, petites villes, bourgades qui jalonnent l'itinéraire jusqu'à Pilani. Sans doute environ 200km, et 5h de route! Passent des tracteurs avec leur énorme et ventripotant chargement de foin, d'innombrables camions et autocars, tous claxonnant à qui mieux mieux, les animaux, les constructions les plus variées, modernes, vieillottes, sales ou bien super relookées, croulantes, redressées, des temples bariolés, des gens partout, les motos et leurs passagers, les nids de poule, les camions bolides qui arrivent droit devant et qui se rabattent adroitement (?) au dernier moment... l'Inde quoi.
Suresh nous chauffeur nous arrête dans une dhaba, le temps pour les étudiants de déguster leur premier dal, paneer, mushroom avec ou sans masala, et un super chai en guise de dessert. On repart, somnolant entre deux paysages merveilleux, notamment quand les immenses roseaux panachés de blanc du Shekawati se balancent sur notre passage.
A Pilani, on retrouve les autres, qui avaient été emmenés par la prof de français, Bertille, de Heudebouville dans l'Eure (le monde est petit quand même), faire des courses dans le bazar, et puis bien sûr Shridhar tout en sourire, et plus tard, après une rapide toilette, Shridhar et quelques autres de ses collègues qui nous avaient préparé un apéritif dans le jardin de la guesthouse tout rempli de guirlandes (ils ont fait exprès pour vous, nous a dit Bertille):
Après un très bon diner, auquel à vrai dire, personne ne s'attendait vraiment (tellement ce qui précédait était déjà copieux), on a rejoint la guesthouse pour se préparer au lendemain.