Mandawa

Publié le 19 Octobre 2017

Mandawa
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Ok, voilà la partie « plus » du voyage, qui s’est trouvée rajoutée sans préméditation, car cette journée à Mandawa pour Divali n’était pas prévue… Je devais avoir une troisième journée de cours à BK BIET et comme je l’ai dit, je crois, le directeur s’est avisé de ce qu’il ne pouvait pas garder les étudiants ce jour-là (c’est la fête n°1 en Inde), et les cours ont été annulés. Shridhar n’avait pas vraiment regardé les dates quand il m’avait proposé les trois jours de cours à la file. Donc les étudiants ont eu leur certificat d’assistance au cours de français pour seulement deux jours (8 heures) au lieu de trois (12 heures) et tout le monde est content ! Moi le premier j’avoue, même si les cours se sont très bien passés, mais une journée de vacances n’était pas pour me déplaire… Bref, me voici attablé dans le patio de la Mandawa Haveli, avec les bruits de Divali dans la rue, mais au-dessus de moi le vacarme encore plus assourdissant des oiseaux qui colonisent un énorme buisson de bougainvillées colorées. Bon, je n’ai pas besoin de beaucoup de concentration pour taper ce petit compte-rendu !

Je suis parti ce matin de Pilani, dans la voiture du directeur le Pr Bhatnagar, et conduit par un chauffeur qui visiblement a l’habitude de la route… Autant dire que ça a été assez torché ! Il roulait des fois à 120 kmh, et même si sur les routes à cette vitesse il fallait qu’il y ait pas trop de monde, il y avait aussi d’autres types de routes, où il n’était pas moins agiles, notamment un type que je n’avais encore pas vu, les « single roads » ! Allez, je vous laisse quelques secondes pour imaginer ce que sont les single roads… trouvé ? C’est en fait la même chose qu’une single-track road, une route à une voie, mais où la voie carrossable est posée au milieu d’une route de terre, et les véhicules s’y croisent en descendant de la voie carrossable, de chaque côté, pour ensuite y re-grimper une fois l’obstacle dépasser. Impressions fortes garanties, car le croisement se fait à la dernière minute, dans un nuage de poussière… Une fois, vraiment, avec un gros land-rover droit devant nous, j’ai fermé les yeux en m’agrippant à la poignée au-dessus de la fenêtre !

Enfin, sain et sauf, je me suis posé dans ma chambre, une suite s’il vous plaît, appelée Nilesh, et je suis sorti me balader, au fil des rues, en me laisser porter de ci, de là, et alpaguer par les quémandeurs et propositionneurs, pas trop difficiles à écarter, j’ai pu entrer à droite et à gauche, notamment dans ces havelis soit splendides soit défraîchies qui émaillent le centre-ville. Vers 1h30, alors que j’achetais des bananes, je me suis fait accoster par un guide, qui m’a quand même pris par surprise, car je ne m’attendais pas à un guide adulte (on avait été guidé par un jeune la dernière fois en 2010), et ma foi, c’était quand même plutôt sympathique, même si ce n’était pas ce que je voulais au départ. Il m’a fait voir des endroits où j’étais déjà passé, et d’autres que je n’avais pas vus. Globalement, quand même, la situation du touriste moyen que je suis quand même, malgré ma venue non « organisée » me dispose à être utilisé pour ce commerce compréhensible.

Un des meilleurs souvenirs est le tchaï offert par deux personnes, homme et femme, qui, quand je passais devant leur maison, étaient allongés sur leur charpoy, mais se sont levés en me voyant, et m’ont hélé en me souhaitant Happy Divali. A ma réponse, ils m’ont invité à entrer, et m’ont monté leur intérieur, bien pauvre et délabré. Quelques mots d’échange pour me dire qu’ils n’avaient pas d’eau ni d’électricité : je ne crois pas que ce discours visait à me culpabiliser et du coup leur donner quelque chose. Enfin, sait-on jamais, mais cela ne donnait pas l’impression d’une démarche vénale. Tout à l’heure, le guide « Jackil » m’a dit qu’il m’invitait à aller manger avec lui quelque part en ville, que je lui premettais de me trouver devant la haveli à 19h, et du coup je me suis renseigné, BK BIET m’a payé le repas du soir et le petit déj du matin… donc je pense quand même que je vais lui dire tout à l’heure que je reste, c’est quand même normal. Il y a un super roof-top où le restaurant est installé. Et un groupe d’italiens seront mes voisins pour le repas. On verra ! Et demain, à l’aube (je ne sais pas si la campagne blanchit ici), je partirai avec le taxi vers 6h pour l’aéroport. Avion à 13 :15, arrivée prévue à CDG vers 19h, et maison vers… 23h ? Happy Divali !

Mandawa
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Rédigé par yves

Publié dans #Trips to India

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S
Anyway since you are 'Stuck Up' there, one of the things you should observe (it is in quite a few photographs you have posted here), is the intricate Grill-work in stones. You would find it all around. Probably the most elaborate varieties are in Fateh Pur Sikri (that is Near Agra, where Akbar temporarily shifted his capital). But most of this art originated from Rajasthan.
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Y
Mm... thanks for this little lesson! Very nice.
S
The history (you might have been informed of it by the guide, official/ student). It was built by Mughal Emperor Akbar, who for long time remained child-less. In the Sikri, there was a sufi saint, Sheikh Salim Chishti and people advised Akbar to pay his obeisance there and take his blessings. He did, and then when he had his son, he had to fulfill his vow, to stay at his feet, and he couldn't take the shelter of water scarcity, which he should have thought before making the vow. So he invested a huge amount of public-money, to build up a whole permanent-temporary city in the barren area. (Of course now we get some ROI, in terms of tourist-income, but he didn't know that).
Y
You're quite right about that grill-work, which in France we have a habit of naming (after the North-African fashion) "Musharrabieh". We had passed at Fatehpur Suikri during our first tour of Rajasthan in 2010: I remember very well (in spite of the scorching heat that day) the sheer fantasy of the stone work and was quite surprised to understand that the whole place had been abandoned after only a few years of residence owing to lack of water...I supposed it hadn't been possible to foresee such a drought when the palace was being built.
S
Speaking of French, the famous (romantic song) 'La vie en rose' - means what? <br /> Audrey Hepburn (she is supposed to be very proficient in french), translates it in Sabrina as "I am looking at the world with a rose coloured glass", I would rather interpret it as (my) life is pink - the literal meaning (i.e. my life is full of love/ romance (pink). Even the lyrics seem to signify that,<br /> De l'homme auquel j'appartiens<br /> Quand il me prend dans ses bras<br /> Il me parle tout bas<br /> Je vois la vie en rose<br /> <br /> When he talks to me softly (in my ears), I find all my world painted in pink (romance).<br /> Talking of South, there are quite a few big ones are here, one is Manipal University and then in Engineering there are ones like Vellore Institute Of Tech, SRM etc, which are now slowly inching towards the top. Probably you could try to spread a few more tentacles around.
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Y
This might be the case, but it would be a very rare use of the metaphor of disppearance. I can't think of a case when we would say this type of thing in everyday communication. I'd have to watch the film again!
S
It is in the beginning (not very), when Amelie, after finding the 'treasure box', goes downstairs to meet the concierge (Mrs Walace), to inquire about the previous occupants. <br /> Mrs Walace asks whether Amelie knew any boys, on negative response, Mrs Walace tells, she knew quite a few, and then that statement... <br /> Considering, then she tells that her husband embezzled office money and escaped to Panama with the blonde. I assume the meaning conveyed will be that, in the beginning the boys would be cute and nice, and then after sometime melt and disappear (like snowballs) - as her husband did.
Y
Well, I don't remember the passage where this dialogue takes place, but the most common use of "boules de neige"' refers to the "snowball effect", and in French as in English I believe, you don't necessarily need to mention the "effect" in order to convey that you are in fact referring to it. So that when the person says "au début c'est mignon, et après c'est les boules de neige", she could be alluding to some sort of incremental development as in the snowball effect; This is just a suggestion as I don't know the context.
S
Talking of really horrible translations - I can't get one beyond Amelie (watchin now) <br /> 'Au début, c'est mignon et après, c'est les boules de neige, croyez-moi.'<br /> <br /> is translated on subtitle as <br /> 'they're cute, until they discover snowballs and chestnuts" ! <br /> <br /> That is very graphical.... and no where near the literal translation, <br /> 'In the beginning, are cute, but then, that is (they'are) balls of ice(snow), believe me"<br /> and I assume it is thematically,<br /> "In the beginning they are cute/lovable/loving and then, believe me, they melt off/disappear like snowballs"<br /> <br /> That's nothing graphical, but a cry from the heart, as Mme Walace's story unfolded moments later - from the ardent love letters of husband to later his embezzlement and elopement with the expensive blonde. I really don't know the mind of the translators, it is neither literal nor contextual. Well I tried the net whether the french "boules de neige," has a graphical context, but at least web doesn't indicate.
Y
Well, I suppose you could say it means both. People would more naturally understand the sentence as how Audrey Hepburn explains it, because indeed being in love makes one contemplate life with the rosy filter of love: but precisely this pink filter comes from love, and I'm not sure you would use the expression for anything else than a life made all pink-coloured through romance.<br /> As for South Indian universities, you're right of course. Perhaps in some time, I will manage to develop ties in that direction. For the moment nevertheless, our departments are busy developing the relationship with this one in Rajasthan, and they wouldn't be ready to "swallow" too much...
S
Oh my my ! <br /> You are yet to see the real 'Single Roads'. Down here where I am now, in Kerala, the single road means a single road. On two side of these are the boundary walls, made of blocks of stones, by the look of it (and I am sure they are) as impenetrable as fort walls (in fact the forts here are made of these stones) . So there is no question of going 'Up' to give way to incoming vehicle. One of them have to back down to the nearest home's door, where there would be just that much space available for the other car to pass through. In fact there are places where even a two wheeler can't accommodate itself on the side of a car ! And considering the house sizes in Kerala, almost all are villas, sometimes you have to go back for a hundred meter or more, only assuming you are lucky, and there isn't another one behind you, else the whole line have to reposition themselves at the doors of strangers (thankfully I haven't seen it happening, may be only 2 x 2 and no more). Usually these are less frequented lanes, but some times the main roads would be under repair, and these become de-facto bye-pass roads, and with significant 'non local' traffics, for which they aren't designed for.
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Y
Hello Somak, nice to hear your voice again (well, voice, sort of!) Hmm, okay, so as you say, roads can always be worse somewhere else. BTW, I can see your command of French is very good. You know, I'm yearning to visit South India one of these days, but as you must have understood from reading these travel notes, I'm kind of stuck in Rajasthan for the moment. By which I mean, the partnership we have with Pilani obliges me to go back there regularly, and so visits to other parts of the country are pushed further in time. All the best!